L'Ordre des Dragons de l'Aube
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 [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre

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Alderwin
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Alderwin


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MessageSujet: [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre   [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre Icon_minitimeSam 24 Jan 2009, 8:43 pm

Dans la nuit éternelle de la Cité Sombre, un jeune homme s'avance vers une bicoque d'apparence glauque. Le quartier où nous nous trouvons est l'un des plus mal famés de Brâkmar, repaire de tous les êtres ayant commis des crimes inavouables, même pour un serviteur de Rushu. L'homme semble élégamment vêtu pour l'endroit où il se trouve, bien que ses vêtements quelques peu dépareillés feraient rire la plupart des gens normaux. Il pousse la porte et se retrouve face à un comptoir derrière lequel se dessine une salle sombre et enfumée. Une femme arrive derrière le comptoir, elle semble surgir du néant qui se dessine derrière. L'homme l'observe, elle est jeune et svelte, originaire de pandala elle est plutôt séduisante, et elle porte des habits qui semblent déplacés dans un tel endroit. Elle le détaille de haut en bas, puis le reconnaît :
« Bonjour Nal. Votre place habituelle est libre, vous pouvez y aller. Je vous mets la même chose que la semaine dernière?
-Oui, oui, comme toujours d'ailleurs.
-Très bien, ça fera 2 500 kamas, s'il vous plaît.
Il lui tendit une bourse, puis s'avança dans la salle. Il jeta quelques regards autour de lui en s'avançant vers le fond. On voyait surtout des hommes en piteux état, des loques, des rebuts de la société, mais par endroits se trouvaient quelques riches hommes d'affaire ou célébrités venues des quatre coins du monde des Douze, même des Bontariens. Il finit par arriver dans un recoin sombre tout au fond de la salle et s'assit en tailleur, attendant que sa commande arrive. Quelques minutes après, une autre ravissante pandalette arriva chargée d'un narguilé et d'un sac rempli de feuilles de kalyptus qu'elle déposa devant lui. Il le remplit au maximum de ce kalyptus de la meilleure qualité, importé directement des forêts de Pandala par dragodinde express. Il l'alluma et en prit une grande bouffée. L'homme sourit en sentant la fumée lui irriter la gorge et pénétrer se trachée. Bientôt il fut envahi par une sensation d'euphorie bien connue, celle que recherchaient tous ceux qui venaient dans cet endroit. Après quelques temps (avait-ce duré une heure ou bien 10minutes? il n'aurait su le dire), il vida son narguilé, et dut s'interrompre pour le remplir. C'est à cet instant qu'arriva un grand sacrieur à la peau rouge, il avait une allure guerrière et alerte qui contrastait singulièrement avec les toxicomanes en état comateux qui peuplaient l'endroit. Il s'assit en face et lui adressa un salut :
-Alderwin, que fais-tu donc encore ici? tu devrais t'entraîner pour entretenir ta forme, la chance ne te suffira pas toujours!!
L'ecaflip inspira une nouvelle bouffée de kalyptus et lui répondit :
-Sangelus, parle moins fort! Ici on ne me connaît que sous un faux nom, et je n'aimerais pas que ma véritable identité vienne à être découverte. Calme toi donc et goûte à ce kalyptus, c'est le meilleur de ce côté-ci de la mer.
-Tu sais bien que je ne fume pas !
-Oui, c’est vrai, mais il faut bien un début à tout, lui rétorqua le félin avec un grand sourire.
-Cet endroit est vraiment peu attrayant, je ne vois pas ce que tu lui trouves, dépêchons-nous de partir, n’oublie pas que ce soir l’Ordre organise une petite fête.
-Oui, je m’en rappelle, mais l’ennui c’est qu’il va falloir bouger jusqu’à Bonta alors je me donne des forces avec ce délicieux kalyptus.
Toutefois, il se leva, et les deux compagnons sortirent du bâtiment et montèrent sur leur dragodinde afin de commencer la chevauchée vers la Ville de Lumière.
Quelques minutes plus tard ils poussaient la porte d’un bâtiment animé et furent accueillis par une disciple de sadida aux couleurs pastel :
-Vous êtes en retard !
-Oui Fleurette, répondit Sangelus, mais on vient de Brâkmar à dos de dragodinde…
Après quelques heures de fête, de beuverie, de festin et de débauche, nos Dragons (qui savent décidément faire la fête comme personne) finirent par tomber un à un, endormis.
Le lendemain matin quand ils se réveillèrent tous, Alderwin était déjà à Brâkmar.

Au sous-sol de la milice, il prend sa première mission de la journée. En tant que chasseur de prime Brâkmarien, la plupart de ses journées commencent comme celle-ci. Il lut l’ordre de mission. Sa cible était un Iop, champion de Bonta, un combattu prétendument redoutable, ayant tué des dizaines de guerriers aux ailes rouges. Alderwin partit à sa recherche, la traque commençait. Il était aidé par des parchemins magiques à usage unique, mais cela ne suffisait pas à lui indiquer plus qu’une zone, même si cela restreignait grandement la zone de recherche en question. Cela le conduisit dans les plaines de Cania, au milieu d’une région remplie de Craqueleurs des Plaines, où quelques rochers pointaient ça et là parmi une vaste étendue d’herbe d’une hauteur inégale.

Tous ses sens félins en action, Alderwin entama le pistage de sa proie. Après un quart d’heure de marche aussi prudente qu’inutile, une odeur nouvelle arriva à ses narines de félin. Une odeur de sueur rance, caractéristique d’un guerrier fort en activité depuis un moment, sans toutefois se fatiguer ou ressentir un besoin quelconque de se laver. Typique du Iop sûr de sa force et de sa virilité. Trente secondes plus tard, un léger craquement sur sa gauche, il se tourna pour regarder, et ne dut qu’à un prodigieux réflexe de ne pas se faire trancher en deux par sa cible qui venait de se jeter sur lui. Il roula à terre et se releva, alors que le Iop dégainait son épée en se ruant sur lui avec un rugissement de colère. La lame entama sa danse mortelle, rapide, implacable. Elle s’abattit en un angle mortel sur Alderwin … qui n’était plus là. D’un bond, il était sorti de la ligne d’attaque de son adversaire. Ce dernier, surpris marqua un temps de pause de deux secondes. Erreur fatale. Déjà le félin s’était approché, il arriva au corps à corps, se saisit du centre de son ennemi, et le manœuvra sans difficulté, le jetant quelques mètres plus loin. Il mit ce faible répit à profit pour s’éloigner du Iop. Le Iop se relevait, sans aucun dommage autre qu’à son amour-propre de n’avoir pas encore réussi à vaincre son adversaire. Il commençait à s’énerver, et entreprit de frapper les rochers autour de lui dans le but d’impressionner Alderwin. Dans la mesure où ses coups réduisaient en poussière des rochers gros comme une vache, c’était assez réussi. Cependant, l’ecaflip ne se laissant pas démonter, était plus déterminé que jamais. Une flamme dansait dans son regard, il sortit un jeu de carte d’une de ses poches. Les cartes s’enflammèrent. Ce fut le signal. Le guerrier Bontarien s’élança, et Alderwin lui lança ses cartes. Le Iop n’avait pas fait dix pas qu’il percutait les 54 flammes. Certaines pénétrèrent sa chair, d’autres ne firent que le frôler, mais les dégâts étaient là. Il s’effondra, grièvement blessé. Alderwin s’approcha et l’acheva d’un coup de griffe, le laissant choir entre la vie et la mort. Il repartit chercher sa dinde et chargea le Iop inanimé dessus avant de monter, direction Brâkmar.

Deux heures plus tard, il tomba sur une patrouille Bontarienne. Heureusement pour lui, elle était dirigée par Era, une membre de l’ordre des Dragons de l’Aube. Celle-ci choisit de ne pas l’intercepter et de faire faire un détour à ses hommes. Le trajet promettant d’être long et ennuyeux, Alderwin choisit de faire un petit somme. Il fut réveillé par la sensation d’une lame appuyée sur sa gorge. Le Iop récupérait visiblement vite, et il en voulait à son agresseur.
-Par Ecaflip, cette fois-ci, si j’en réchappe, j’arrête le kalyptus, grommela le jeune Brâkmarien. Je peux t’aider ?
-Oui, tu vas me conduire tranquillement à Bonta, où tu seras jeté aux cachots, et tes armes vendues au plus offrant par mes soins.
-J’avais d’autres projets pour aujourd’hui…
Compta sur la marge de chance que lui accorderait son dieu et l’effet de surprise, l’ennemi n’ayant vu que sa maîtrise du feu, Alderwin décida de tirer son bâton. Il n’était pas bien fort, mais savait néanmoins se servir de la plupart des armes, et cela suffit à déstabiliser son adversaire pataud, le faisant tomber de la monture, il s’écrasa sur un rocher, et tomba, assommé. Il choisit cette fois-ci de le ligoter pour plus de précautions, et repris son chemin. Après deux heure de route sans encombre, le jeune écaflip arrivait à la milice de Brâkmar.

La récompense fut plus importante que s’il l’avait tué, Oto Mustam préférant torturer lui-même les prisonniers jusqu’à la mort. Alderwin s’accorda le reste de la journée un repos, songeant à aller dans sa fumerie de Kalyptus favorite. Cependant son vœu l’en empêchait. Il se prit donc à réfléchir à la profession de chasseur de prime. Ce métier avait toujours existé, cependant les milices des deux cités n’avaient officialisé le mouvement que depuis quelques mois. La plupart des gens s’y étaient essayé au départ, puis ils avaient arrêté, par lassitude. Seuls quelques guerriers avaient pris goût à cette activité. A première vue, on les prenait pour des mercenaires, cependant ils n’avaient en commun que le fait de tuer contre de l’argent, les chasseurs de primes n’effectuant que cette seule tâche, et n’appartenant à rien d’autre que leur Cité.

Les jours passaient, et à chaque fois une nouvelle cible plus ou moins dure à trouver et à capturer, voire tuer. Deux semaines plus tard, Notoria fut nommée par Djaul à la tête d’une armée de cinq mille Brâkmariens chargés d’avancer en direction de Bonta. Les avant-postes Bontariens donnèrent l’alerte en les voyant arriver dans les champs de Cania. Des soldats de la Cité de lumière vinrent à leur rencontre pour tenter de les arrêter, mais c’était inutile, ils étaient moins nombreux et moins bien armés. Chaque jour les serviteurs de Rushu avançaient inexorablement vers Bonta, laissant derrière eux un sillage de mort. Bientôt les soldats ennemis battirent en retraite afin de regagner leur Cité. C’est ce moment que choisit Djaul pour envoyer le reste des troupes qu’il avait en réserve. Notoria et son armée stoppèrent leur avancée. Ils virent alors arriver une marée humaine s’étendant sur plus d’un kilomètre de large, et le double en longueur. Humaine ? Pas seulement. Parmi ces troupes se trouvaient des bworks et des gobelins assoiffés de sang et de chair fraîche. Alderwin était à la tête d’une escouade d’une douzaine de guerriers. Un peu moins d’une dizaine Dragons de l’aube étaient présent dans cette armée gigantesque, ils s’adressèrent un bref salut, puis retournèrent à leurs places respectives. Notoria se plaça à la droite de Djaul qui avait repris le contrôle de ses hommes. Un tambour commença à résonner, après six coups, l’armée se mit en marche vers les murailles adverses. Ils avançaient dans un fracas d’armes et d’armures en partie couvert par le bruit des tambours. Lents. Implacables. Après quelques minutes Bonta était à leur portée. Les gardes dressés sur les remparts tressaillirent en voyant l’ennemi marcher sur eux, certains ne pouvant retenir un cri d’effroi.

Le démon ordonna l’arrêt de ses troupes à une centaine de mètres des murailles, s’avança seul vers ses ennemis. Il ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots, mais une volée de flèches s’abattit sur lui. Il se releva en poussant un hurlement de colère. Ce fut le signal de la débandade. Avec un fracas du tonnerre tous s’élancèrent en même temps sous des centaines de traits tombant sur eux. A chaque mort, un autre prenait sa place. Bientôt la porte tomba et ils s’engouffrèrent par centaines dans la ville. Les miliciens s’opposèrent à eux par dizaines, mais ils étaient moins et l'issue du combat semblait ne faire aucun doute.


Dernière édition par Alderwin le Sam 24 Jan 2009, 11:16 pm, édité 1 fois
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Alderwin
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MessageSujet: Re: [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre   [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre Icon_minitimeSam 24 Jan 2009, 8:44 pm

De son côté, Alderwin était entré parmi les premiers, suivi de sa formation, composée quatre Iops, deux Sacrieurs, deux Srams et autant de Sadidas. Ils se jetèrent dans la mêlée, se battant comme des diables. Les coups volaient, les armes sortirent au même moment avec un chuintement doux, les lames et les bâtons commencèrent à danser, tranchant dans le vif, décapitant, parant les attaques adverses. Les sang coulait à flots. Un des Iops tomba, un genou à terre. Le milicien qu’il combattait le coupa en deux. Il fut immédiatement vengé par ses camarades. Les Brâkmariens étaient très nombreux, mais connaissaient mal la ville, ce qui leur empêchait d’adopter une autre stratégie que de foncer dans le tas en démolissant tout sur leur passage.

La nuit finit par tomber, et avec elle les combats cessèrent. Les Bontariens s’enfoncèrent dans leur Cité et les Brâkmariens campèrent sur leurs positions. Djaul avait décidé d’accorder un répit à ses troupes, mais il changea d’avis et vers deux heures du matin des torches commencèrent à flamboyer dans la nuit, et les hordes de serviteurs du démon se remirent en marche, entamant de mettre la ville à feu et à sang.

Djaul choisit cet instant pour rentrer dans son palais, redonnant les rennes à Notoria. Alderwin songea que cela valait sûrement mieux, car si le démon n’était pas un serviteur avisé, Notoria aurait la sagesse de guider les soldats en leur faisant faire uniquement leur travail : combattre les soldats adverses, sans toucher au reste de la population, et en faisant le moins de dégâts possibles dans la ville. Malgré tout, il serait difficile de contenir les hordes non-humaines.

Il ne se trompait pas. Les battisses environnantes étaient à présent épargnées, et seuls les soldats qui commençaient à s’avancer à leur rencontre étaient pris pour cible, malgré que les civils s’enfuyaient, passant à seulement quelques mètres d’eux. Chose étonnante, les bworks et les gobelins obéissaient sans difficulté à cette consigne, et semblaient respecter une discipline étrange compte tenu de leur intellect et de leurs envies sanguinaires.

En s’enfonçant dans la cité, ils commencèrent à apercevoir le Zaap, et par la même occasion leur fin probable. Des centaines de Bontariens arrivaient en un flot continu par la porte magique, prêts à leur offrir une résistance farouche. Sans compter les dizaines de renforts arrivants des plaines et champs de Cania pour leur barrer la route.

Les Brâkmariens membres de l’Ordre aperçurent parmi les renforts angéliques Philounet, larguant dans la marée démoniaque ses traits mortels. Ils en entendirent plusieurs leur siffler à quelques centimètres du visage.

La bataille continuait à faire rage. Les cadavres s’entassaient autour de Notoria, et les ennemis hésitaient à présent à s’en approcher. Une sorte de cercle vide d’hommes s’était formé autour d’elle. Elle se dressait sur un pan de muraille à demi effondré, galvanisant les troupes par des rugissements farouches, qui reprenaient espoir alors que le combat semblait à présent perdu.

Alderwin rejoignit Demoniak-Rolex et Glorfsadi qui se démenaient comme des diables dans cette mêlée infernale. Ils avançaient inexorablement vers le centre de la Cité et leur but : la Milice. Ils tombèrent alors nez à nez avec Sefik. Le gigantesque Iop vêtu de peaux de bêtes leva son épée, puis les reconnut et se ravisa. Il hésita à les laisser passer puis demanda :
-Mais que faites-vous donc ici ?
-Peut-être qu’on est Brâkmariens, et que c’est notre Cité qui attaque Bonta ? rétorqua Demoniak-Rolex.
-Allons, le calma Glorfsadi, nous sommes juste ici pour tenter d’atteindre la Milice et de libérer quelques prisonniers importants aux yeux de Djaul. Sans oublier la guerre ancestrale qui fait rage entre nos deux Villes, tu le sais bien…
Après quelques instants de réflexion, il s’écarta pour laisser passer les trois compagnons, puis reprit sa place, fauchant tous les ennemis qui s’avançaient trop près de lui.

Pendant ce temps, les ennemis avaient repris l’assaut de Notoria qui continuait de terrasser la plupart d’entre eux, cependant elle risquait à tout instant de succomber sous le nombre. Elle décida de tenter le tout pour le tout, et utilisa alors une des techniques Ecaflip les plus puissantes : Rekop. La plupart de ses assaillants moururent sur le coup, les autres préférant s’enfuir. Un cri de victoire fusa dans les rangs Brâkmariens, bientôt repris en chœur de tous côtés, et le combat reprit de plus belle, chacun se battant avec plus de rage, pour être digne de son chef.

De leur côté, les trois autres Dragons ressentaient une sorte de présence, d’aura inquiétant. Plus ils s’approchaient de la milice, plus les ennemis étaient rares et plus cette peur intestine grandissait en eux. Ils touchaient au but, lorsque cette menace se précisa, et ils ressentirent tous du même coup ce qui les attendait. Ils tournèrent au coin d’une rue, et eurent à peine le temps d’apercevoir la Milice qu’une silhouette leur barrait la route.

A quelques centaines de mètres de là, un Iop dégaina son épée. Elle émit un crissement atroce en sortant de son fourreau. Il s’avançait vers Notoria qui ne l’avait pas vu. Tous ceux qui barraient son chemin, alliés ou opposants étaient projetés au loin avant de se fracasser au sol avec un craquement écœurant. Il avait remarqué la jeune Ecaflipette qui faisait des ravages parmi ses « compagnons » et avait trouvé qu’elle était un morceau de choix pour un combattant aguerri comme lui, une nouvelle occasion de prouver sa valeur auprès d’Amayiro.

A cet instant, Notoria le remarqua enfin alors que son épée coupait en deux un des rares Bontariens assez téméraires pour s’approcher d’ elle. Le Iop arriva enfin en face d’elle. Autour d’eux les combats ralentirent. Les soldats, conscients que chacun risquait de perdre son chef à tout instant, voulurent voir le combat prodigieux qui promettait de se dérouler. Les deux adversaires se mirent en garde. Ils se jaugèrent quelques instants du regard, évaluant la meilleure stratégie à adopter. La tension était telle que les plus proches combats avaient cessé. Le Titan bontarien poussa un cri féroce et se rua sur Notoria. Il était rapide, bien trop rapide pour un gabarit tel que le sien. Elle semblait figée par la stupeur. Il n’en était rien. Au dernier moment, elle fit un bon prodigieux et, retombant, abattit sa lame sur le crâne du Iop. Mortelle. Irrésistible.

Voyant une mort certaine se dessiner au bout du bras de la féline guerrière, le Iop choisit de l’entraîner avec lui, et leva son bras. Son épée dans l’allongement, il ne put que lui ouvrir le ventre avant que sa tête ne soit explosée sous la force prodigieuse du coup qui lui était asséné.

Notoria retomba au sol, se releva, et étouffa le cri de victoire qui lui venait à la bouche en sentant un liquide chaud et poisseux couler le long de son pelage. Elle baissa la tête et vit les flots de sang qui ne cessaient de couler, telle la vie s’échappant de son corps. La dernière image qu’elle vit avant de s’effondrer, inanimée, fut celle de Yaroba accourant vers elle, bousculant tous les combattants sur son passage.

A la Milice, Alderwin, Demoniak-Rolex et Glorfsadi s’étaient arrêtés net. Amayiro leur barrait le passage, son sabre à la main. Il se mit en garde. Une garde sans faille, parfaite. Malgré son âge avancé, il émanait de lui une telle impression de force et d’autorité qu’ils hésitèrent à l’attaquer, même à trois. Ils se lancèrent finalement. L’attaque ne dura qu’une seconde. D’un ample et vif mouvement de bras, Amayiro désarma ses trois adversaires, leur traçant une longue estafilade sur l’abdomen. Demoniak Rolex n’eut que le temps de prendre ses amis par la main et de se téléporter à la Milice de Brâkmar.

Les voyant arriver et s’effondrer tous trois couverts de sang, Oto Mustam déduit que son armée était en mauvaise posture. Il courut prévenir Djaul afin de convaincre Rushu d’entamer une cérémonie destinée à ramener tous les hommes dans l’enceinte de la Cité…


A suivre
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MessageSujet: Re: [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre   [RP] Gloire et glas sur la Cité Sombre Icon_minitimeDim 25 Jan 2009, 11:32 am

J'adore Very Happy

Mais il y a 2 petites choses qui sont dommage:

_Les feuilles kaliptus viennent de la montagne des koalaks, et pas de pandala :p

_ça manque de xélor ton histoire Sad
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