Un soir pluvieux, durant lequel l’orage faisait des siennes, les portes de la guilde se mirent à émettre un grand bruit. Il s’agissait en fait d’une jeune disciple Sadida venue chercher l’asile.
Bonjour bonjour tout le monde.Elle failli trébucher contre le tonneau d’un panda complètement ivre.
*Tient il a une étrange feuille sur la tête celui la. Enfin bref… *
Elle vit une consœur Sadida lui faisant un signe.
*Elle aussi porte une plante sur le crane, bien que ce kalyptus soit plus beau que la feuille du panda.*
Nous avons tous une histoire, qu’elle est la tienne ma chère ?Les deux Sadida se regardaient dans les yeux, puis la nouvelle venue se mit à conter sa vie.
"A la vue de vos couleurs, vous devez faire partie des tribus de Moon.
Loin de la vivaient deux tribus : les
Angelus vivant dans la forêt des koalaks, alliés des bontariens ainsi que les
Lordrak peuplant les landes de Sidimote, brakmariens et fiers de l’être. Mes ailes rouges sang vous permettront de savoir de laquelle je suis.
Depuis toute petite, je m’entrainais aux techniques Sadida cachée derrière des buissons puisque,selon notre sage, les femelles n’ont pas à s’adonner à la guerre.
Un jour, l’évènement redouté est arrivé : le chef des
Angelus lançât un assaut sur nos terres. Le combat faisait rage, tous les membres de ma tribu se battaient avec leurs possibilités. Que ce soit aux diverses ronces ou aux très puissants bâtons, tous affrontaient l’adversaire pour défendre leur patrie, leur famille, leurs biens… Mes frères tombaient les uns après les autres sous les coups redoublés de nos « confrères ».
La bataille semblait perdue, mais nous nous défendîmes jusqu’au dernier, jusqu’à notre dernier souffle… Soudain, je me sentis happée par la terre elle-même, collée au sol et maintenu immobilisée par des monticules de ronces qui semblaient grandir encore lorsque je me débattais.
Puis ce fut le noir. Plus aucune lumière ne me parvenait par mes yeux grands ouverts, et je sombrai dans le néant de l’inconscience.
Bien plus tard, même s’il me semblait qu’il ne s’était écoulé que quelques minutes, je me réveillai, étendu sur un sol nu avec mes vêtements déchirés en maints endroits. Ma première vision fut celle d’une paillasse aussi fine qu’une feuille de papier bien que parsemée de quelques bouts de laine sur laquelle reposait un homme, caché par mon manteau dont il se servait comme couverture.
Encore sonné, je me redressai péniblement sur les genoux, gardant la tête baissée et m’appuyant sur le premier mur qui me vint sous la main.
Où suis-je ?... Une fois debout, je me mis à observer la pièce dans laquelle je me trouvais. Elle était d’une sobriété à toute épreuve. Les seuls meubles présents étaient deux paillasses identiques à celle que j’avais vue en me réveillant, et les murs étaient nus. Seule une ouverture munie de barreaux rompait la monotonie de la pièce.
Evidemment, je suis en prison bontarienne… Il n’y avait pas un bruit dans le couloir derrière la porte, pas plus que dans ma cellule. Mon voisin semblait dormir et aucune lumière ne parvenait de l’ouverture. J’avais totalement perdu la notion du temps, ne sachant s’il faisait jour ou s’il faisait nuit.
J’ai vraiment mal à la tête… Je devrai dormir un peu, demain j’aurai les idées plus claires. Je me dirigeai donc vers la paillasse libre, m’allongeai et me laissai sombrer dans un sommeil agité par des cauchemars de batailles, de morts, de souffrance et de tristesse.
Le réveil ne m’apporta rien de plus qu’une migraine et une nausée insupportable. Il n’y avait toujours aucun bruit et l’autre homme ne semblait pas avoir bougé durant mon sommeil. Je me levai tant bien que mal, faisant attention à chaque mouvement. De l’ouverture jaillissait une forte lumière dessinant un carré sur le visage de l’inconnu. Je me dirigeai vers lui, curieux de l’observer et de voir à qui j’avais à faire. Mon chemin me conduisit à couper le rai de soleil.
Bouge de ma lumière minus !Je sursautai et m’éloignai de lui. Le ton de sa voie était sans appel, tel celle d’un juge prononçant la sentence d’un condamné.
A bien y réfléchir, c’est plutôt la voie d’un condamné à mort qui n’a plus rien à perdre. Je devrai tout de même tenter de nouer un lien avec lui. Après tout j’ai l’impression que l’on va rester longtemps ensemble.
Salutations ! Je m’appelle Mawulai, et je suis membre de la tribu Sadida des landes de Sidilmote. Puis-je savoir à qui je m’adresse ? L’homme se retourne et me scrute d’un regard perçant, comme s’il voulait regarder au plus profond de moi pour savoir si j’étais digne de confiance. C’était une sensation étrange que cet examen réalisé par cet étrange personnage. Soudain, il retourna dans sa position initiale et ne bougea plus.
Au moins j’aurai essayé… Je retournai donc moi aussi sur ma paillasse pour me rallonger, et faire comme lui, attendre."
La petite Sadidette se rendit compte que les membres de la guilde étaient tous autour d’elle a écouter son histoire. Même le panda-à-la-feuille-bizarre s’était levé pour entendre la nouvelle arrivée.
"Les mois passèrent. Je m’occupais tant bien que mal grâce aux poupées difformes que je réussissais à confectionner avec le peu de laine et les quelques bouts de ma paillasse qui partait en lambeaux. J’en était même arriver a créer une chose ressemblant à..
Un jour , il se déroula un évènement tragique pour les bontariens : une armée d’Iops armés jusqu'aux dents vinrent ouvrir la prison. Je vis mon « compagnon » de cellule avoir un sourire au coin de la bouche et marmonner
Les voila enfin. Je profitais de l’occasion pour m’enfuir avec eux et pouvoir ainsi prendre route vers ma terre natale.
Une fois sur les lieux, je remarquais qu’il ne restait que des dépouilles en plein décomposition. J’étais seul…Encore…"
Et que cherches-tu aujourd’hui ? me demanda la dame au kalyptus.
Ce que je cherche ? C’est ce dont j’ai manqué pendant tant de temps : une famille, des amis…histoire de ne plus être seule.
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Bien le bonjour.
J’incarne dans le jeu une Sadidette de cercle 110 nommée Mawulai, une dérive de mon prénom m’ayant été donné par mes amis IRL. Celle-ci n’exerce pas de métier et appartient à la confrérie brakmarienne. Elle est une ancienne membre de la guilde « Infinity Dream », guilde crées par des amis IRL. D'ailleurs, mes allusions au panda est du au fait qu'il s'agit de mon ami continuant à jouer.
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Sur ce, j'attends avec impatience votre jugement et aussi vos avis sur mon RP