L'Ordre des Dragons de l'Aube
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L'Ordre des Dragons de l'Aube

L'antre de la guilde brumairienne
 
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 Journal de bord du Captain Jun.

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Bakuh-Danh
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MessageSujet: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeMer 13 Aoû 2008, 12:11 pm

C'est un jour dont tout le monde aimerait se passer : Tout est identique, rien n'a bougé depuis la veille. La routine s'installe, mais heureusement certains évènements sont là pour distraire les habitants de Brakmar...

Les nuages de cendre ont encore freinés les rayons du Soleil et la ville se trouve une fois de plus sous une obscurité sèche et chaude. Pas un chacha ne tarde dehors, la rue reliant le commerce des ressources et la Tour de Brakmar est vide.

Seul le crépitement de la lumière d'une lampe à huile éclaire une fenêtre et la rue s'égaie un peu plus. A son chevet, un ivrogne s'efforce de faire glisser sa plume, arraché entre l'envie d'écrire et celle de picoler un peu plus...


Journal de Jun :


Aujourd'hui est un jour qui s'annonce calme. Malgré la petite vadrouille avec Doumie ce matin, je me sens plutôt las. C'est un temps à se rappeler des souvenirs enfouis, ou à commenter ses journées.

Cela fais quelques semaine que j'ai enfin mon Bouclier. J'ai dû risquer le tout pour le tout avec une jeune éniripsa peu expérimentée, mais elle a réussie. J'attendais un dénommé Uthara, tout le monde me l'avait conseillé, mais il demeurait absent pour je ne sais quelle raison. Ce n'est qu'après avoir rejoins l'Ordre des Dragons de l'Aube que j'ai appris qu'il était partit pour quelques jours. J'ai bien fait de pas attendre ! Même si ça aurait pu le faire progresser un peu.

De nombreux visages me sont familiers dans ma nouvelle guilde. Ils savent ou ne savent pas pourquoi, ils le sauront un jour... peut-être. J'ai retrouvé des connaissances d'autrefois qui sont devenus des amis. J'ai rencontré de nouvelles personnes, charmantes plus ou moins. Entre la belle Crâ mystérieuse et le Xelor défenseur du nain et des moqueries qu'ils subissent, cette nouvelle famille me semble prometteuse et pleine de ressources.

Erèbe me manque, mon fidèle destrier doit parcourir le monde avec un nouveau cavalier maintenant. J'ai peine à croire que j'ai du me séparer de lui pour acheter un petit Bwak. Lui il ne me gênera pas pour combattre avec mes pleins pouvoirs.

J'ai aussi revus Chuck dernièrement. Il m'a semblé toujours aussi zombie et toujours aussi imbibé d'alcool. Le problème c'est qu'après mon départ de notre bateau échoué, il s'est passé du temps... beaucoup de temps et il ne m'a pas reconnus. La bataille fût rude, mais j'ai emporté la victoire, ainsi que son chapeau. Mon vieil ami Nak' m'a d'ailleurs laissé son bras en souvenir du bon vieux temps.

Je me pose certaines questions, vis à vis de l'ambition et de la bêtise des gens qui se disent civilisés. La recherche de pouvoir, de puissance et autres, poussent certains bons amis à se séparer quelques moments, ou à être moins proches. Les liens se perdent, est-ce la rançon de la gloire? Je ne sais pas, mais il est certain que le monde bouge sans cesse : votre ami peut s'en aller pour toujours et votre ennemi peut changer et devenir votre ami.

Nous avons recueillis un "Feca amoureux" qui avait postulé chez nous. Je me souviens de lui, mais un souvenir assez éloigné. Je ne crains pas le pire, je sais que l'intelligence qu'il accumule ne sert que lors des combats et non lors de raisonnements logiques, mais il peut nuire à notre bonne entente et au moral "des troupes". C'est d'ailleurs pourquoi nous avons décidés de le bannir de mon ancienne guilde, ainsi que les suivantes dans laquelle il s'est présenté. Nous craignons trop un abus vis à vis de ses soit disant "vols". Je ne saurais l'expliquer convenablement. Il faudrait vingt bonnes minutes pour présenter les faits. Je retiens juste qu'au bout du 6ème vol au moins, il ne retient aucune leçon sur la confiance et continue ses manèges. Peut-être est-ce là un moyen de s'attirer l'attention et la pitié? Ou encore un moyen de voler les autres à son tour, en faisant croire perdu ce qui ne l'est pas. J'ai consacré un trop grand paragraphe à celui là.

Je cherchais une guilde diversifiée, dans laquelle chaque membre est différent, chacun à son caractère, son mode de vie. Je crois avoir fais le bon choix. J'ai l'habitude de me lever tôt par rapport aux autres et j'ai plaisir à trouver des compagnons présent quand je me réveille. J'ai aussi pu trouver des personnes fortes sympathiques et originales, qui prennent plaisir à être différents des autres. Ils sont peut-être différents mais leur puissance n'a d'égal. Au revoir donc jeunes Bworks et vieux Kikis, j'ai rejoins une famille.

Je pense arrêter là pour aujourd'hui, ma plume ne suis plus mes pensées qui s'entrechoquent dans ma tête douloureuse
...
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Spartiatina
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeDim 17 Aoû 2008, 1:51 pm

Bon ben me revoilà de retour de ma semaine equestre et sur mon tour de forum je tombe sur ça.

Quand on se sent mal faut écrire, quand on se sent bien on peut écrire mais là je sais pas ce qui s'est passé mais tu écrits et sa c'est bien !

Ecrire son journal est presque devenu une mode... Faudrait faire le journal de LODA, où serait réunis les grands évenement, avec des pigistes et autres personnes qui raconterais (avec screen si possible) ce qui se passe dans la guilde et que certains rate.

J'aime bien sinon geek
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Bakuh-Danh
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeMer 20 Aoû 2008, 11:19 am

Journal de Jun, suite.




Cela fait maintenant quelques jours que je peux invoquer l'esprit de notre grand et respectable Wasta. Les pandawas m'ont pris en respect dans mon village natal, il était temps. Je pense avoir encore trop tendance à l'invoquer pour rien, il m'arrive encore de l'appeler alors que je suis contre un petit bouftou à peine sevré. Avec de l'entrainement, je pense pouvoir maitriser enfin pleinement mes pouvoirs et faire respecter ma position hierarchique dans l'armée de Brakmar.

J'ai ecouté avec attention le récit de cet aventurier, disciple d'Osamoda. Il désire entrer dans l'Ordre. Cependant, il avoue franchement et sans remords, qu'il a tué sa femme et son meilleur ami, qui avaient une liaison secrète. "Il est plus efficace de trancher les têtes que de fendre les cheveux en quatre." Voilà qui pourrait résumer la situation. J'espère qu'il a un semblant d'humanité et qu'il se rendra compte de son erreur.

Je dois désormais retourner à mon village plus souvent et laisser ma maison à Brakmar seule. Enfin, quelques toiles d'araknés en plus n'y changera rien. Les cours pour apprendre l'art Pandawashka sont plus longs et plus compliqués, mais j'y arriverais.

Je m'en retourne a mes activités, l'entrainement, la boisson et l'amusement.
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Bakuh-Danh
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008, 11:49 am

Journal de Jun, Suite.



J'ai envie de vous raconter plus en détail une partie de ma vie, peu après mon accostage sur Sufokia.

Il faisait chaud ce jour là et bien que les nuages cachaient le soleil, une chaleur suffiquante s'était installée sur la ville sur l'eau. Je me rapelle encore les poissons qui fuyaient chercher un peu de fraicheur dans les eaux profondes.

Je remontais vers le centre du continent (après avoir passé une bonne heure à chercher mon chemin) et j'ai apperçu une bête étrange. Elle avait un équipement sommaire (déjà mieux que le miens) et une peau verdâtre. Elle s'exprimait dans un language peu commun, digne des plus grands incivilisés de ce Monde. Je décida donc d'avancer vers lui.

Aussitôt qu'il m'apperçu, il me sauta dessus, épée en avant. Heureusement pour moi, il était assez bête et il a roulé dans une sorte de terrier pour ne plus en sortir.

Mais c'est maintenant que c'est passé le plus beau moment de ma vie. Une jeune disciple de crâ, était là où le Bwork l'avait laissée, avant de m'attaquer. Ses habits d'un blanc somptueux étaient maculés de sang et n'importe qui aurait pû deviner que son état était grave.

Quelques jours plus tard, grâce à un disciple d'éniripsa, elle fût de nouveau sur pieds et nous discutâmes.
Coup de foudre et rencontre hasardeuse, qui ne rêverais pas de ça?
Nous nous sommes donc établis sur la ville de Sufokia et je m'enrolais dans l'armée de Brakmar.

Elle donna naissance à notre fille, Nagisaa. Une belle petite fille, qui, de part sa taille était destinée à suivre le dieu Eniripsa, qui lui accorda ses ailes quand elle se présenta au Temple.

Elle n'a pas pu connaitre sa vraie mère, disparue quelques mois après la naissance. Je cherchais en vain. Puis le temps passait et Nagisaa grandissait. Puis j'ai rencontré une disciple d'Ecaflip. Elle était radieuse et charmante. Mais elle s'enfuie quelques années plus tard, avec un autre et avec la chair de ma chair, Nagisaa.

Aujourd'hui, je cherche encore et toujours ma première et unique femme, celle qui m'a toujours aimée, malgrès mes defauts. Je ne lâcherais pas l'affaire, même si je dois affronter mes démons intérieurs, car je sais que ce sont eux...
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Dee
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008, 1:35 pm

Désolé j'ai supprimé les posts qui étaient là.

Mais PAR PITIE ne floodez pas les posts RP. Merci.

Voilà désolé encore Jun ^^
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008, 5:48 pm

Voici l'histoire de ma femme, je vais vous la conter...

Un Arc, une vie...



Il y a bien longtemps dans la forêt d’Astrub, vivait dans une petite maison, un jeune couple de Crâs. C’étaient des beaux archers, leur habileté aux tirs à l’arc en tout genre était incomparable. Ils vouaient un culte à la déesse Crâ afin de garder pour l’éternité ses faveurs et cette dextérité qu’elle leur avait donnée. Ces deux Crâs passaient dans Astrub pour des gens généreux et bienveillants. Ils étaient respectés de tous et avaient une influence positive sur les habitants de la région. Ils avaient quitté Incarnam très tôt, pour connaître l’aventure mais surtout pour vivre leur amour en toute liberté, car leurs parents avaient refusé leur union.
Ils s’étaient donc échappés ensemble, par une belle nuit d’été. Après plusieurs jours de marche, ils étaient arrivés à Astrub. Ils se mirent à combattre les monstres en tout genre qui occupaient la ville, et de leurs combats victorieux ils recevaient des kamas. Ils prirent chacun un métier, et après de longs mois passés à la belle étoile, d’innombrables combats, et de durs labeurs, ils purent enfin s’acheter une maison. Ils s’étaient fait de nombreux amis à Astrub et leur postérité augmentait un peu plus chaque jour. Ils impressionnaient les autres habitants par leur force de travail et leur volonté de réussir. Quels étaient leurs buts ? Gagner assez d’argent afin de pouvoir vivre décemment, et surtout sacrer leur amour.
Après un an de travail sans relâche, ils atteignirent leurs buts. Ils vivaient à présent dans l’opulence et aidaient les plus pauvres. Tous leur en étaient reconnaissants et devenaient par la suite des amis fidèles sur qui on pouvait compter. Au printemps, tous ces amis furent convier à leur splendide mariage et la joie était telle que la fête dura jusqu’à l’aurore.


***


Neuf mois plus tard, naquit de leur union une petite Crâ, prénommée Mousitfette. C’était un adorable bébé qui ne pleurait jamais. Elle faisait la joie de ses parents, petit soleil dans ce monde obscur. On lui fit présent de nombreux arcs en peluche mais surtout de beaucoup d’amour et la fillette grandit dans la profusion de tendresse et de bonheur.
Dés l’âge de trois ans, ils lui inculquèrent l’art du tir à l’arc. Avec de tels maîtres, elle su rapidement manier l’arc avec dextérité : elle s’exerça tout d’abord sur des épouvantails puis, un peu plus tard, ses parents installèrent des cibles mobiles dans leur immense jardin, qui se transformait alors en une immense salle d’entraînement. Lorsqu’elle atteignit l’âge de dix ans, ils capturèrent des Piou Piou ou des Petits Bouftous afin qu’elle puisse s’exercer sur des cibles vivantes. Elle acquérait de plus en plus d’expérience et ne manquait plus ses tirs. Son adresse et sa vivacité faisaient l’admiration de ses parents et de ses amis.
Occasionnellement, ses parents ramenaient à la maison des groupes de monstres un peu plus gros. Elle invitait alors tous ses amis et ils passaient toute la journée à combattre.
Si l’apprentissage de l’arc occupait une grande partie de son temps, la fillette passait aussi beaucoup de temps dans la bibliothèque de la maison, afin d’augmenter ses connaissances sur l’histoire des Crâs et de sa famille.
Ainsi partagée entre ses parents, son arc, ses amis, et ses lectures, l’enfance de la fillette s’écoula rapidement, dans un bonheur invraisemblable.


***


Le jour de son dic-septième anniversaire, on fit une grande fête. Tous les amis de la famille étaient là. Les adultes s’étaient réunis autour du buffet et discutaient. Les enfants quant à eux regardaient des spectacles ou combattaient des Piou Piou. Tout le monde s’amusait et les rires fusaient dans toute la maison. Tout le monde ? Non. Mousitfette, elle était assise sur une pierre dans le jardin et regardait les enfants qui passaient en courant devant elle. Depuis deux ans, ses relations avec ses parents s’étaient faites plus mitigées. En effet, estimant qu’elle avait mûri, la jeune fille leur avait demandé l’autorisation de sortir de leur jardin et de cette forêt d’Astrub afin d’explorer un peu le monde. Mais elle s’était heurtée au refus de ses parents. Pourquoi avaient-ils refusé ? Elle n’en savait rien. Elle avait tenté l’année précédente de fuir la maison pour quelques heures mais elle avait presque aussitôt été arrêtée par des Enutrofettes que ses parents avaient engagé pour la surveiller. Elle était surveillée jour et nuit et ne pouvait espérer pouvoir s’échapper. Depuis deux ans, elle broyait du noir. Elle voulait sortir, elle voulait explorer le monde et connaître d’autres personnes. Elle fixait d’un regard plein d’un mélange de haine et de mépris les murs et le portail en bois d’if qui la retenaient prisonnière. Elle sentit des larmes lui glisser sur les joues. Elle baissa la tête pour les cacher et pleura longuement. Elle s’était allongée dans l’herbe verte du jardin et s’était endormie. La matinée touchait à sa fin. Tout à coup elle entendit un sifflement. Perdue dans ses rêves, elle n’y prêta tout d’abord pas d’attention. Le sifflement se fit un peu plus insistant. Elle s’étira, releva son beau visage ravagé par les larmes et vit le jeune Pandawa qui l'avait sortie des griffes d'un Bwork quelques jours plus tôt qui essayait d’attirer son attention.


***


Elle se leva, secoua ses vêtements couverts de feuilles et courut jusqu’au portail. Le jeune Pandawa avait vraiment une allure extravagante, mais il avait de nombreux charmes, aussi excentriques qu’ils furent. Il était en effet recouvert d’une toison de poils extraordinairement épaisse mais elle mettait en valeur ses beaux yeux verts. De plus, il portait un casque étrange, semblable à un disque vert qui lui cachait en partie le visage. Mousitfette fut envahie d’un sentiment étrange qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant : son cœur battait à tout rompre et elle sentait le sang qui lui remontait à la tête. Elle ne savait plus comment se tenir et mâchouillait nerveusement l’arc qui pendant au bout de sa chaînette.
« _Qui es-tu ? Que veux-tu ?
_ Mon nom est Jun-Moon. J’ai dix-neuf ans. Je t'ai sauvée d'un monstres affreux il y a quelques jours, je t'ai ramenée inconsciente à Astrub et un Enirpipsa s'est occupé de te ramener chez toi.
_ Je ne te connais pas.
_ Mais moi je te connais. J’ai grandi parmis des brutes pleines de rhum et même là-bas on entend parler de ta famille. Surtout de toi, de ta vivacité, de ta joie de vivre, de ton adresse pour tout ce qui touche aux arcs… On ne m’avait pas parler de ta beauté… Bon ok j'ai fais des recherches sur toi...
_ Euh… [Mousitfette s’empourpra à ces mots]
_ Quoiqu’il en soit, il y quelques mois j’ai décidé de partir à l’aventure pour découvrir le monde et comme je passais par Astrub j’ai voulu vérifier tout ce que l’on disait sur toi. Je devais passer rapidement dans ce village et continuer ma route par la suite… Mais cela va faire bientôt six jours que je t’observe… Tous les jours je prends le zaap et je me poste devant ta maison en espérant t’apercevoir… Je ne sais pas ce que me ramène tous les jours ici … Peut-être ton regard… Peut-être toute cette tristesse qui émane de toi… Ou peut-être tout simplement l’Amour ?
_ L’Amour ?
_ Oui, l’Amour… Allons nous promener dans les plaines rocheuses, je tenterai d’exprimer ce que je ressens pour toi…
_ Je… je n’ai pas le droit de sortir… Et des Enutrofettes me surveillent…
_ C’est juste pour quelques heures… Les Enutrofettes ne s’apercevront de rien, il y a trop de monde ici !
_ D’accord, je te suis ! »


***



Ils se promenèrent longuement au nord d’Astrub, à Tainéla, où les Chefs de Guerre Bouftous, les Bouftous et autres foisonnaient.
Moustifette fut fort impressionnée par la sombre forêt des Abraknydes, et subit sa première agression dans la forêt maléfique.
Elle découvrait avec un bonheur indicible les joies la liberté. Pour la première fois elle prit un zaap. Elle combattit avec Jun-Moon, qu’elle avait surnommé « Poilux », des groupes de monstres dont le niveau était dix fois supérieur au sien. Elle admirait la force de Poilux, surtout lorsqu’il agressait des anges… Il était plutôt loquace et fort drôle, elle s’amusait follement…
Poilux lui offrit une amulette Bouftou, un anneau Bouze Le Clerc et lui fit revêtir une belle cape, une coiffe et des bottes Bouftous, qui malgré leurs odeurs pestilentielles la tenaient bien au chaud. Enfin il lui fit don d’un beau marteau Bouftou, afin qu’elle puisse se protéger efficacement dans les combats.
Mais cette belle journée, comme toutes les « belles journées », se termina rapidement et alors que le soleil éclairait de ses derniers rayons la petite ville, ils prirent le zaap de Tainela pour Astrub. Poilux raccompagna Mousitfette chez elle, où un étrange silence régnait. Ils ne s’en inquiétèrent pas, car de la musique se faisait entendre de la grande salle à manger. Ils ne savaient pas comment se quitter, mais le temps passait, le soleil était à présent complètement couché. Mousitfette invita Poilux à rentrer, se disant qu’on ne remarquerait certainement pas sa présence parmi tous les invités. Au pire, qu’elle trouverait bien une raison pour justifier sa présence. Il accepta et ils se dirigèrent vers la grande maison. De nouveau, ils furent surpris par l’étrange silence qui habitait la maison. Ils entrèrent d’un bon pas dans la salle à manger et une vison d’horreur s’offrit à leurs yeux…


***
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Bakuh-Danh
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008, 5:54 pm

Un Arc, une vie... [suite & fin]


Du sang ! Du sang partout ! Par terre, sur les murs, sur les tables… Les cadavres des invités jonchaient le sol… Aucun d’entre eux n’avaient été épargnés, et les nouveau-nés restaient sans vie, la gorge ouverte, dans les bras de leurs parents qui avaient essayé de les protéger… Certains visages étaient méconnaissables… Des organes et des membres étaient éparpillés sur le sol…
Les deux jeunes gens étaient paralysés. Mousitfette, les yeux agrandis par la peur, cherchait d’un regard désespéré ses parents ou ce qu’il en restait. Elle fit un pas et dû s’arrêter pour ne pas marcher sur un cœur qui jonchait le sol. Tout à coup une chose visqueuse tomba du linteau de la porte et atterrit avec un bruit mou sur la tête de Mousitfette : des intestins. Elle hurla, se secoua et éclata en sanglots. Poilux la prit dans ces bras, ils levèrent la tête vers le linteau et virent que le cadavre ouvert d’une Enutrofette y avaient été accroché. Ils s’avancèrent dans la pièce, prenant garde à ne marcher sur aucun corps. Ils écartèrent les cadavres du passage, les alignant le long du mur et parvinrent à la grande porte qui donnait sur le jardin. Mousitfette tremblait de peur et gardait l’espoir de retrouver ses parents vivants, cachés quelque part dans le jardin. Poilux murmurra :
« _ De mémoire de Pandawa, je n’ai jamais vu un pareil carnage ! »
Ils poussèrent la grande porte de chêne. Elle résista. Ils poussèrent plus fort, elle céda avec des craquements horribles. Un corps avait été accroché aux deux battants, et en ouvrant la porte, ils l’avaient ouvert en deux et répandu ses viscères sur le pas de la porte. Mousitfette détourna les yeux pour ne pas vomir et Poilux sentit les larmes lui monter aux yeux. Un feu avait été allumé au fond du jardin, Mousitfette y courut, suivie par Poilux. Elle s’arrêta brusquement et Poilux dû la retenir pour qu’elle ne tombe pas. Deux grandes croix de bois étaient plantées prés du feu, et sur ces croix se trouvaient les parents de Mousitfette… Une voix murmura le prénom de Mousitfette. Elle courut jusqu’à la croix de son père et Poilux l’aida à le détacher.
« _ Oh Papa, que s’est-il passé ? Je suis désolée d’être partie, je m’en veux tellement ! Oh Papa ! Je…
_ Si tu n’étais pas partie… tu… tu ne serais plus en… vie… [Il s’adressa à Poilux] Merci jeune homme… d’avoir sauvé… ma fille…
_ Ce n’est rien, je ne savais pas ce qui allait se passer…
_ Je… je veux que tu… que tu prennes soin de ma fille… rends-la heureuse… car à présent… je ne serai plus là…
_ Non ! Papa ! Ne dis pas ça ! Tu seras toujours là ! Papa ne meurt pas !
Et dans un dernier souffle il murmura :
_ Toujours là… Oui… Mais seulement dans ton Cœur… a… adieu…
La jeune fille hurla de douleur. Poilux la prit dans ses bras et elle pleura toutes les larmes de son corps.


***


Il fallut deux jours pour fabriquer des cercueils pour tous les gens qui avaient été tué ce soir là et il fallut plusieurs heures pour tous les enterrer. Mousitfette s’était abandonnée à sa douleur et Poilux avait tout pris en charge. D’après les souhaits de Mousitfette, il vendit toutes les terres de ses parents. Elles furent achetées à une vitesse incroyable et ils retirèrent de ces ventes de nombreux kamas. La maison, quant à elle, fut vendue à un prix extrêmement bas, car personne ne voulait mettre toute sa fortune dans une demeure où avait eu lieu un tel carnage.
Après les obsèques, Poilux demanda à la jeune fille ce qu’elle comptait faire à présent. Elle n’en savait rien. Il lui proposa d’explorer le monde ensemble et lui fit entrevoir, malgré toute la douleur qui l’avait envahie, toutes les joies nouvelles sur des terres merveilleuses qui s’offraient à eux.. Poilux lui proposa également d’entrer dans son clan, les Hakumei. La jeune fille hésita et refusa finalement, se disant qu’elle oublierait un peu sa douleur en vivant loin des Brumairiens pendant quelques temps. Son refus fit beaucoup de peine au jeune homme qui était fou amoureux d’elle. Mais il dû accepter sa décision et reprit sa vie comme il l’avait laissé avant de la rencontrer, une tristesse nouvelle lui occupant à présent constamment l’esprit.
Mousitfette s’exila pendant de nombreuses semaines, vivant de l’argent qu’elle avait obtenu des ventes. Le soir, quand elle rentrait dans les tavernes pour manger, elle entendait toutes sortes d’histoires affreuses. Cela lui donnait de la matière à réfléchir avant de s’endormir à la belle étoile.
Elle tira ces conclusions de ses réflexions : cela ne sert à rien de s’apitoyer sur son sort car aussi malheureux que l’on se sente, il y toujours, quelque part, quelqu’un de plus malheureux que soit. Elle n’avait plus de parents, elle n’avait plus d’amis. Il lui restait l’amour. Ce jour là, elle décida de laisser place au bonheur et reprit contact avec Poilux.


***


Ils furent fous de joie de se revoir et se fiancèrent quelques semaines plus tard. Pendant que Poilux travaillait, la jeune fille explorait le monde, parfois seule, parfois avec Oni-Shinigami, ami de Poilux. Il était extrêmement gentil et il devint son frère de Cœur, toujours prés à l’aider au moindre pépin. Elle fit également la connaissance d’Hiroshii et de sa fiancée Mimiru.
Le soir, après ces journées de travail, Poilux l’emmenait combattre toutes sortes de monstres avec d’autres Hakumei : Mambossa-Pin et sa femme Pitchoun, Kuroi-Ke, Apophis ou encore Ganshir.
Lorsqu’elle se retrouvait seule, Mousitfette combattait seule contre des monstres à son niveau.
Un jour elle fut poursuivie par un jeune énergumène, qui voulait la faire entrer dans son clan. Elle refusa, mais le jeune fou continuait de la poursuivre. Elle accepta pour avoir la paix et se retrouva ainsi dans le clan Spider Super.
Poilux lui fit une scène car elle avait accepté d’entrer dans un autre clan alors qu’elle avait refusé d’être dans le sien. Elle lui expliqua ce qui c’était passé et quitta immédiatement le clan pour lui montrer sa bonne foi.
Elle voulut apprendre un métier et tenta celui de chasseuse. Elle abandonna trois jours plus tard, trouvant ce métier trop aléatoire. Elle oublia cette profession grâce à la potion de son amie, Nana-Elle et apprit par la suite le métier de bûcheronne, qu’elle continue d’exercer.
Récemment elle est rentrée dans un nouveau clan, Black Star. Mais leur langue était pour elle comme le Bwork : incompréhensible. De plus, Poilux était rentré dans une colère noire et pour ne pas lui déplaire, elle abandonna quelques jours plus tard ce nouveau clan.


***
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MessageSujet: Re: Journal de bord du Captain Jun.   Journal de bord du Captain Jun. Icon_minitimeVen 12 Sep 2008, 8:57 pm

Journal de Jun, Suite & Fin.



Depuis quelques jours déjà, Jun parraissait plus soucieux que d'habitude. Il sortait rarement de chez lui, grattant le papier avec sa plume. Il avait finit par écrire une pile de parchemins, par derrière lesquelles, on distinguait quelques touffes de poils de sa tête et une pile de bouteilles plus grandes encore.
Il saisit son oeuvre, sur laquelle on pouvait appercevoir à la lumière de la lampe a lave : Journal du Captain Jun, Pirate de Terrdala. Il s'avançât vers la lumière dansante, projetée par les flammes de sa cheminée et il y jetta d'un air lent le tas de parchemins...
Une seule feuille s'envola et retomba à ses pieds.

- Humpf ! Tu ne manques pas de toupet Djaul ! Je croyais que tu étais sans coeur !
- Ne dis pas de bêtises ! Ce n'est pas pour la pitié, ce n'est pas pour l'amitié que tu avais pour tes compagnons, mais pour ton Honneur. Va, et apporte-leur ta dernière page !
- Okay, okay... Après on va où?
- Ne t'occupes pas de ça, sâche que ton âme ne dois plus être ici depuis maintenant 19 ans !
- Oui, tu me l'as déjà rabaché plein de fois, j'aurais même pas dû venir au monde !
- Et on se demande comment t'as pu survivre au coup de grâce de Zatoischwan alors que t'étais qu'un môme ! Mouahaha... !

Une ombre se faufila dans la maison immense, mais vide de l'Ordre. Un coup vif et une petite hache coinça un parchemin sur la table à manger...


Voici donc la raison de ma lassitude. Mon âme n'est plus viable. Elle doit être auprès de Djaul maintenant. Ainsi est la vie : Une âme vient au monde, et à sa mort, elle rejoin le Dieu qui doit veiller ou la torturer durant des années avant d'être pure et recommencer ainsi une nouvelle vie, exempte des souvenirs de la vie d'avant.

J'ai fuis cette destinée et fuis Djaul lors de ma mort soudaine dans une vie antérieure. J'ai donc réssucité dans le corps de Jun, privant ainsi une âme d'un corps. J'ai gardé mes souvenirs, ma puissance d'antan. Aujourd'hui, je suis faible et Djaul a vite fais de me retrouver.

Je pense qu'il va vouloir que je le suive dans son Monde. Je n'ai pas peur. Chaque jour est un cadeau, quand on est hors-la-loi, quand on a enfreind les rêgles des Dieux. Je vais devoir rendre des comptes.

C'est donc là la fin de mon aventure ! Elle va me manquer, j'avais pris goût à la bière. Que dire à mes amis? Emelie, Deeda, Apo, goulou, ganou, spart, alder, utha, shina, keru, mambo, jelly, vih,...

Je ne leur dirais rien. Je n'aime pas les adieux et encore plus, je n'aime pas m'expliquer. Il se rendront compte tôt ou tard de mon absence. Du moins, de mon changement de comportement, car c'est une nouvelle âme qui ira dans mon corps, mon précieux corps.

J'attend sa venue. J'attend qu'il me contacte et qu'on s'en aille. J'irais quand même dire adieu à ceux qui sont présent. Mais un adieu rapide et sans tremblement de voix. Je suis une âme en peine, un hors-la-loi, je n'ai plus le droit aux sentiments.

Jun-Bak, Jun-Bakuh, Bakuh-Danh, vous salue bien bas !
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