une petite histoire pour un grand petit homme.

encore une nuit blanche pour Negi. Cela fait deja un certain temps qu'il dort de plus en plus mal. Des bribes de son passé qui resurgissent sans prevenir.

Il prit une chaise puis s'assit sur sa petite table dans le coin de sa chambre. Il sortit un parchemin du tiroir puis prit une plume et la plongea dans son encrier et se mit à ecrire d'une main souple et douce.

Il ne reste qu'une seule chose à faire pour exorciser ces mauvais reves ... en parler je vais donc vous parler de moi de ma vie ou du moins de mes souvenirs.

C'etait lors de ma trentieme année juste apres ma fuite de bonta apres le massacre de ma famille ... j'etais completement perdu, moi petit fermier qui n'avais connu que les tofus et le blé je me retrouvé perdu dans un village etrange ou seul les tavernes semblaient animées. je n'avais pas but une goute d'eau depuis 2 jours je n'avais rien mangé egalement. je me suis trainé à bout de force à l'aubrege la plus proche, des haillons recouvraient mon corps meurtrie mon visage maculait de boue et rouge de chagrin me donnaient une alure pitoyable. Les morsures de bouftout, les coups de bec de tofu sauvage et les épines de ronces encore présente sur les bouts de tissu qui couvraient mon corps temoiniaient de la rudesse de mon escapades. Je me rappel m'etre écroulé à quelques metres de l'aubergiste surement à bout de force. Mes yeux se sont peu à peu férmé alors que je luttais pour ne pas sombrer puis plus rien, je ne sais pas pendant combien de temps j'ai dormis mais à mon reveil je me trouvais dans la chambre d'une maison en plein centre de ce petit village. plusieurs heures apres mon reveil un ecaflip d'un age avancé rentra dans cette demeure. Il me toisa du regard puis s'assit sur une chaise en face de moi.

Negi regarda son parchemin, puis d'un air pensif reposa sa plume à coté de son encrier. il se dirigea vers un coin de sa chambre prit son arc et ses affaires et rangea sa kwaklame dans son dos, puis il sortit sans se retourner laissant son parchemin seul sur la table

Quand Negi entra dans sa chambre il posa son arc puis en enlevant ses affaires il se dirigea vers sa petite table sur laquelle le parchemin l'attendait, il n'etait plus question qu'il dorme tant qu'il n'aurait pas fini le recit de son histoire ... et de toute façon il ne trouverait pas le someil.

Plusieurs minutes d'un silence pesant passerent. Au bout d'un momment je me suis senti un peu embarassé, apres tout je devais certainement la vie à cet homme, mais au momment ou j'ai ouvert la bouche pour le remercier il me coupa la parole et m'invita à le suivre sans dire un mot de plus. Quand je suis sorti de ma chambre je me suis vite rendu compte que cette maison etait beaucoup plus grand que ce que je ne l'imaginais au debut. Elle etait composé de 3 etages. D'apres ce que j'ai pu deviner à ce momment la les premier et deuxieme etages abritaient uniquement des chambres. Quand je suis arrivais au res de chaussé en revanche c'etait une tout autre histoire ... l'escalier donnait sur un immense salon. Un comptoire etait installé tout pres de la porte d'entrée. Au centre une table plutot basse trônait. Elle etait entouré de quatre fauteuils et trois canapés qui donnaient à cette salle un coté chaleureux. Un petit hublot faisant rentrer un faible rayon de lumiere constituait la seule source extrerieur de lumiere. Des chandeliers fixés aux murs produisaient le reste de la lumiere eclairant la piece, la plongeant ainsi dans une penombre rougeoyante. Sur les fauteuils quatres hommes attendaient ma venu. Il y avait un serviteur de Feca un autre d'Osamodas, les deux derniers etant des serviteurs de Sadida. L'ecaflip m'invita à m'assoir puis ils se mirent à discuter de mon cas pendant plusieurs heures. Au debut de la conversation je ne savais pas tres bien ou il voulaient en venir mais au fur et à mesure j'ai sû qu'ils dirigaient un groupe de mercenaires. Ces derniers m'ont apris que selon les lois de ce village tout bontarien ou brakmarien surprit dans l'enceinte de celui ci devra etre imediatement renvoyé, sans soins, sans nourriture, ni aucune aide de toute sorte.
Apres avoir pris connaissance des us et coutumes de cette region ces derniers m'ont proposé deux alternatives.
soit je restais fidele à la lumineuse bonta, soit je rejoignais "les ombres" et devenais un mercenaire. Evidement pour moi le choix a etait tres vite fait. Bonta la lumineuse n'avait pas sut proteger ... non Bonta la sournoise avait tué ma famille. j'ai donc rejoint le groupe de mercenaires sans avoir pour autant aucune maitrise martiale que ce soit. J'en fit bien entendu part à mes nouveaux superieurs la seule reponse que je pû obtenir d'eux etait: "Tu aprendras tres vite tu veras".
A la fin de cette discussion le groupe de guerriers dont je faisais maintenant parti se leva, puis sans un regard dans ma direction quitterrent la demeure. Ne sachant pas quoi faire je les ai suivi ce fut apparement bien mon role puisque aucun d'entre eux n'avait fait de remarque en ce qui concernait ma presence.
Apres une petite heure de marche forcé, à laquelle mes jambes n'etaient pas habitué, mon groupe s'arreta enfin. Ils faisaient face à un autre groupe de personne, apparement un autre clan de mercenaires au vu de leurs equipements. Toutes armes sorties ils se regarderent durant quelques minutes. Puis tout s'accelera.

Les deux groupes se ruérent l'un sur l'autre. le choc fut bref mais violent, des gerbes de sang jaillirent de l'emeute. Je ne voyais plus rien tout etaient flou, le sang, le bruit des armes tranchant la chair ou heurtant d'autres armes, les ronces, les cartes tout se mélangaient pour ne former qu'une immense vision cauchemardesque.
Puis, en un instant, alors que j'essayai tant bien que mal de deviner en quelle langue parlaient nos ennemis, j'entendis tout pres de moi une enorme voix me disant:
- "jvé te niké sal noob"
une enorme épée s'abatit alors sur moi me tranchant le bras droit. Un geyser de sang s'echapa alors de ma plaie béante. Tout d'un coup tout se mit à tourner autour de moi, et puis ... plus rien. Un grand trou noir. Quand j'ouvri à nouveau mes yeux j'etais alongé sur le meme lit que j'avais quitté tres peu de temps avant. Un eniripsa au regard sombre se tenait à mes cotés. avant que je ne puisse ne serais ce qu'ouvrir la bouche l'eniripsa se leva et ouvrit la porte. Il se tourna vers moi, me fixa du regard quelques secondes, puis sans autre forme de proces ajouta.

- "tu es bien faible pour un eniripsa de ton age ... le groupe ma chargé de ton entrainement suis moi et ne perd pas un morceau en route cette fois."

Alors je l'ai suivi. arrivé sur la place du village il s'arreta net et se tourna à nouveau vers moi.

- "d'abord on va faire quelque chose de primordiale ..."