Voilà, j'ai décider de posté ce sujet car j'ai comme l'impression qu'une grosse guerre ce prépare suite aux attaques de la Russie pour du pétrole en Georgie.
Les "Je m'en fou de leur guerre" venez pas pourrir le sujet
.
Si vous avez bien tout lu et compris, on est un peu dedans et on pourrait être dans le problème...
Les Etats-Unis ont accusé dimanche la Russie de chercher à faire tomber le régime géorgien pro-occidental, alors que les bombardements russes se poursuivaient en Géorgie et que le président français Nicolas Sarkozy est attendu à Moscou pour une médiation.
La Russie a déclenché tôt lundi matin des frappes aériennes sur une cible militaire de la banlieue de la capitale géorgienne Tbilissi, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, après qu'une explosion a été entendue dans le centre-ville.
"Au moins deux bombes ont été larguées", a dit ce porte-parole Chota Outiachvili, en précisant qu'une bombe avait frappé le village de Kodjori (à 10 km de Tbilissi), où une base d'un bataillon des forces spéciales géorgiennes est stationnée, et l'autre avait frappé un centre de contrôle aérien, situé à 5 km du centre de Tbilissi. Plus tôt dans la nuit de dimanche à lundi, M. Outiachvili a fait état "des bombardements massifs" par l'aviation russe dans la ville géorgienne de Gori.
Carte des combats en Géorgie
© 2008 AFP (Francis Nallier)
Carte des combats en Géorgie
Les Etats-Unis ont mis en garde Moscou contre la poursuite de son "agression" contre des cibles civiles et militaires en Géorgie, en soulignant que cela aurait de "graves conséquences" sur ses relations avec Washington.
Le vice-président Dick Cheney a déclaré, lors d'un entretien téléphonique avec le président géorgien dimanche, que "l'agression russe ne doit pas rester sans réponse, et que, si elle continuait, elle aurait de graves conséquences sur ses relations avec les Etats-Unis, et, plus largement, avec la communauté internationale", a indiqué lundi sa porte-parole.
De son coté, l'ambassadeur américain à l'ONU Zalmay Khalilzad a accusé la Russie de vouloir renverser le régime de M. Saakachvili, en évoquant des commentaires du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui aurait suggéré que le président géorgien "devait partir". "Cela est complètement inacceptable et dépasse les bornes", a déclaré M. Khalilzad.
M. Lavrov a démenti peu après avoir tenu ces propos au cours d'une conversation téléphonique avec la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. "Un homme qui a donné l'ordre de commettre des crimes de guerre (...) ne peut être considéré comme un partenaire de la Russie", a-t-il toutefois lancé. Dans ce contexte toujours explosif, le Kremlin a annoncé que le président français, Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, se rendrait à Moscou dans les prochains jours.
Un soldat ossète a Tskinvali le 10 août 2008.
© 2008 AFP (Dmitry Kostyukov)
Un soldat ossète a Tskinvali le 10 août 2008.
Sur le terrain, les opérations militaires se poursuivaient dimanche soir, malgré l'appel de la Géorgie à Moscou à entamer des négociations pour mettre fin aux hostilités.
Un avion, volant très bas, a largué plusieurs bombes sur une base, comprenant une piste et une usine d'aviation, près de la capitale géorgienne, a constaté une correspondante de l'AFP.
Un avion russe a aussi largué dimanche soir une bombe à 200 m d'une piste de l'aéroport international de Tbilissi, selon le ministère géorgien de l'Intérieur, une information démentie toutefois par le ministère russe de la Défense.
Ce ministère a en revanche affirmé que des navires de guerre russes avaient coulé dimanche une vedette lance-missiles géorgienne qui tentait de les attaquer en mer Noire.
Le président russe Dmitri Medvedev (g) et le Premier ministre Vladimir Poutine (d) le 10 août 2008 à Moscou
© 2008 AFP
Le président russe Dmitri Medvedev (g) et le Premier ministre Vladimir Poutine (d) le 10 août 2008 à Moscou
Auparavant, une détente avait semblé s'amorcer, avec le retrait par Moscou de deux navires de guerre envoyés au large des côtes de la Géorgie, qui ont rallié dans la journée le port de Novorossiïsk, un peu plus au nord, sur la mer Noire. Plusieurs bâtiments avaient été dépêchés au large de la Géorgie pour empêcher la livraison par mer d'armes à ce pays.
Dans la journée, la Géorgie a annoncé un retrait quasi complet de ses troupes de l'Ossétie du Sud et un cessez-le-feu, tandis que l'armée russe prenait le contrôle de la capitale de la république séparatiste, Tskhinvali.
"La Géorgie fait savoir qu'elle est prête à entamer immédiatement des négociations avec la Fédération de Russie sur un cessez-le-feu et sur l'arrêt des hostilités", a déclaré le ministère géorgien des Affaires étrangères. Toutefois, la diplomatie russe a accusé la Géorgie de poursuivre les hostilités en Ossétie du Sud.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili le 10 août 2008.
© 2008 AFP
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili le 10 août 2008.
Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, a lancé un appel aux Etats-Unis pour qu'ils usent de tout leur poids diplomatique, afin de régler le conflit opposant son pays à la Russie. "Je pense que les Etats-Unis sont le pays le plus puissant dans le monde, avec beaucoup d'influence, et qu'il y a beaucoup de moyens diplomatiques qui peuvent être utilisés", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision américaine CNN.
La Maison Blanche a averti Moscou que le conflit pourrait avoir un impact "important" sur ses relations à long terme avec les Etats-Unis et que la réaction russe au retrait géorgien, si celui-ci était confirmé, serait "un test".
Le président George W. Bush a dit lundi avoir signifié clairement au Premier ministre russe Vladimir Poutine que la violence en Géorgie était "inacceptable", dans un entretien avec la télévision américaine.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, arrivé dimanche soir à Tbilissi, a appelé à "trouver des moyens pour un cessez-le-feu immédiat", lors d'une rencontre avec le président géorgien.
Des ossètes blessés dans la cave de l'hôpital détruit de Tskhinvali le 10 août 2008.
© 2008 AFP (Dmitry Kostyukov)
Des ossètes blessés dans la cave de l'hôpital détruit de Tskhinvali le 10 août 2008.
Plus de deux mille personnes, "dans leur écrasante majorité des citoyens russes", ont péri en Ossétie du Sud depuis le début de l'offensive géorgienne, a affirmé Grigori Karassine, un vice-ministre russe des Affaires étrangères. Côté géorgien le bilan officiel est de 92 morts dont 40 civils. Environ 30.000 personnes - soit près la moitié de la population - ont fui les combats en Ossétie du Sud et 10.000 en Géorgie, a annoncé à l'AFP une porte-parole de la Croix-Rouge internationale (CICR).
Deux journalistes, un correspondant de l'hebdomadaire Russian Newsweek et un photographe de l'agence de presse russe Itar-Tass, ont été tués en Ossétie du Sud où ils étaient entrés avec l'armée géorgienne, selon la radio Echo de Moscou.
La moitié du contingent géorgien en Irak, où sont stationnés 2.000 hommes au total, est revenu dimanche en Géorgie et sera transféré sur la zone du conflit, selon les autorités géorgiennes.
cegetel.net