- Levez vous! Vite! Cria mon père en descendant les escaliers.
- Papa... Murmurais-je en ouvrant les yeux. La nuit avait été courte, trop courte, le réveil s'annonçait difficile. En face de moi, mon frère se leva et trébucha sur ses sandales piou rouge qui trainaient une fois de plus n'importe ou. Il se rattrapa de justesse à sa couette et jura.
- Encore une attaque? Demanda celui-ci sans masquer son inquiétude.
- Oui, mais celle-ci est d'une ampleur sans précédent. Répondit ma mère en passant dans la pièce.
- Dépêchez-vous! Supplia mon père.
Après un gros effort, je me levais et marchais en direction de la cuisine. Ils attaquaient une nouvelles fois. Je vis mon père enfiler sa cape Erforée. Il prit ensuite sa hache sueur rance, celle qui d'après lui, avait réellement appartenue à Ourag'han, célèbre pandawa. Un tremblement me parcouru lorsque je compris.
- Papa, ne vas pas te battre, ils se débrouilleront sans toi, reste avec nous. Dis-je.
- Darkwihs, tu sais bien que je ne peux pas. Et puis tu seras avec maman, elle te soigneras si tu en as besoin, et puis je ne serai pas absent très longtemps. Dit il doucement
- Mais...
Mon père ne me laissa pas le temps de finir. Il ouvrit la porte et sortit à tout vitesse, ma mère sur les talons. Lorsque nous fûmes dehors à notre tour, le soleil bien que bas dans le ciel m'éblouit. Au loin, les combats avaient déjà commencés. Murthorg, notre voisin, sortit en trombe de chez lui et se dirigea vers nous.
- Je vous aime tous très fort. Dit mon père en s'agenouillant près de nous. Et après un rapide baiser à ma mère, il partit avec le voisin, défendre notre petit village.
- Courrons! Cria alors ma mère en partant dans la direction opposée. Nous nous élançâmes derrière elle. Mais une mauvaise surprise nous attendait. Un iop à l'air particulièrement idiot se tenait derrière nous en souriant, une longue épée dans les mains.
- Jolie madame, tu veux bien...
Ma mère ne lui laissa pas le temps de continuer, et le frappa d'un coup de baguette. Elle nous fit signe de nous enfuir, qu'elle nous rejoindrais bientôt. Le iop en colère leva son épée et attaqua. La lame se planta dans le bras de ma mère qui d'un mot, arrêta l'hémorragie. Mon frère m'attrapa la main et nous recommençâmes notre fuite. Des hurlements et des craquements sinistres avaient remplacé le silence habituel.
Alors que nous venions de nous cachés vers un buisson, faute de mieux, je vis une ombre grandissante s'approcher de nous.
- Bonjours... Murmura une voix grave. Une pandawa perdue en pleine zone de conflit. Que faîs tu ici?
Je réalisais avec horreur que mon frère avait disparu. Je le cherchais du regard mais ne le trouvais point. J'avais du le perdre avant d'atteindre le buisson. Je me retournais.
- Qui que vous soyez, vous avez attaquer notre village et je ne vous laisserez pas détruire notre vie. Je me battrais si il le faut.
L'étranger éclata de rire.
- Allons donc, tu ne pourrais rien contre moi. Et puis votre résistance aussi brave soit elle, a été écrasée.
Je fus prise de vertige. Papa! Maman!
- Je ne te veux aucun mal, mais je te conseille de partir, tu risquerais d'être attaquée. Je m'appelle -Napoléon- de la guilde Tsu...
- Pourquoi? Gémissais-je en tombant par terre.
- Suis moi, je vais te conduire en sécurité. Dit-il en me tendant la main. Derrière lui, ses ailes blanches brillaient fortement. Je pris sa main et le suivis. Je n'avais plus rien à perdre.
Cependant, il ne me fis aucun mal et me conduit jusqu'à une petite maison isolée.
- Tu peux attendre ici si tu veux, je vais voir ce que son devenus tes parents ainsi que ton frère, je reviens.
Il enfourcha sa dragodinde et partit. Je rentrais dans la maison et m'allongeais. Avais-je bien fait de lui parler de papa, maman et Goldlice? Mes paupières se firent lourdes...
- Tu as bien dormis? Me demanda -Napoleon- lorsque je rouvris les yeux. En tout cas, tes parents ne sont pas morts. Ils sont en prison, ton père a fait de gros dégâts. Par contre, aucune nouvelle de ton frère. Tu veux manger quelque chose?
- Je veux bien merci. Répondis-je en refermant les yeux. La situation était critique. Le village avait été attaqué, mes parents étaient en prison, quand à mon frère...
- Tiens, je n'ai que de la soupe de goujon. Il y a du pain dans le placard derrière toi.
- Merci beaucoup. Répétais-je.
- Tu as une guilde? Demanda t'il en coupant une tranche de pain.
- Non, je me suis toujours entrainée toute seule, les guildes ne voulaient pas de moi car j'étais trop faible. Je peux presque porter une Kwape du vent...
- Ah, je vois. Et toute seule tu vas avoir du mal à te développer. J'ai une idée, si tu veux, je connais une bonne guilde qui recrute. Tu peux tenter ta chance.
- Oui je veux bien. Mais tu m'as dit que tu as une guilde?
- Oui mais je ne peux pas t'inviter car les autres n'approuveraient pas forcément ce choix étant donné que nous sommes ennemis...
- D'accord. Et pour l'autre guilde? Demandais-je en mordant dans ma troisième tranche de pain.
- L'ordre des Dragons de l'Aube? Je connais -Fleurette-, une ange. Elle doit être à la taverne d'astrub aujourd'hui. Tu es prête?
- Oui. Dis-je en inspirant profondément.
Après plusieurs heures de marche, nous arrivâmes en vue d'astrub. Je pris alors conscience du duo insolite que nous formions. Il était impressionnant, les autres le regardaient avec respect. Moi, je devais paraître ridicule.Une ange, et moi, jeune brakmarienne... Une fois dans la taverne, -Napoléon- discuta un moment puis me dit.
- C'est loin d'être gagné, ton niveau est trop bas,tu es presque à 40 alors qu'ils veulent plutôt 80 au minimum. Ils vont en discuter entre eux. J'ai fais comme tu m'as dis, j'ai dis que tu serais à leur disposition pour d'éventuel renseignement. Maintenant, il nous faut attendre...
- ...
Bon j'espère que je n'ai pas fait de faute. Darkwishs est une pandawa niveau 39 actuellement (ce qui est évidement trop bas par rapport à vos exigences
), cependant, je tente quand même ma chance.
Je suis abonné pour l'instant, et j'ai un eni boulanger lvl 30 et paysan lvl 26, la pandawa n'ayant pas encore eu l'opportunité d'apprendre un métier. ^^ Voila. Merci à tous de votre lecture.